INFOX, GRAPHIQUE ET CELEBRATION

INFOX, GRAPHIQUE ET CELEBRATION

La désinformation, la représentation visuelle du réchauffement climatique et les évènements pour fêter les anniversaires de revues et de formation scientifique et technique : voici la revue de web de rentrée.

La désinformation à la représentation

L’infox est une information qui cherche délibérément à tromper son lecteur. Si ces fausses infos existent depuis toujours, elles se développent sur les réseaux sociaux et entraînent des répercussions négatives pour le public et l’économie. Cette conférence filmée explique comment détecter les infox avec la visualisation des données grâce à des outils d’analyse de l’intelligence artificielle, et comment assurer la fourniture d’informations fiables pour les entreprises. Lors de ces échanges modérés par Laurence Paye, ancienne présidente de l’AFAS (Association française pour l’avancement des sciences), David Chavalarias, Directeur de Recherche CNRS au CAMS (EHESS) et Directeur de l’Institut des Systèmes Complexes de Paris Île-de-France François Maine, Président et fondateur de reglo.ai Modératrice sont intervenus pour présenter les enjeux de la visualisation de données et le repérage des infox.

Si le climat peut être l’objet de désinformation, des experts se penchent sur sa représentation. Le numéro des dessous des images diffusé par ARTE « Warming stripes : les bandes de couleur plus efficaces que le GIEC » a été consacré aux bandes de couleurs permettant de se rendre compte visuellement du réchauffement climatique. Depuis quelques années, elles sont devenues une référence mondiale.

Des bandes de couleur rouge et bleu montre l’importance du réchauffement climatique depuis deux siècles. Cette visualisation simple de données complexes a été créée en 2018 par le climatologue Ed Hawkins. Il nous raconte comment il l’a conçu afin de sensibiliser le grand public à la crise climatique. Ce graphique est devenu depuis un symbole mondial car sa lecture est universelle. La chercheuse en esthétique, Anne-Lyse Renon, décortique les mécanismes impliqués dans sa réception.

L’information et la formation

La longue longévité des revues scientifiques et techniques peut être fêtée.  La célébration des 230 ans des Annales des Mines a été ainsi l’occasion d’une rétrospective historique, d’un tour des actualités et des prospectives. Elle permet de comprendre comment les périodiques tels que Réalités Industrielles et Gérer & Comprendre ont évolué ainsi que l’industrie. Publiées sans interruption depuis 1794, les Annales des Mines figurent parmi les plus anciennes revues dans le monde consacrées à la science, à la technique et à l’économie. Le titre a appartenu successivement aux ministères : des mines, puis de l’industrie et, depuis 2009, de l’économie. Aujourd’hui, la rédaction de la revue est rattachée au Conseil général de l’économie (CGE), qui est placé sous l’autorité des ministres chargés de l’économie, de l’industrie et des communications électroniques. Isabelle Laboulais, professeur d’histoire moderne à l’Université de Strasbourg, Grégoire Postel-Vinay, rédacteur en chef des Annales des Mines et président du comité de rédaction de la série Gérer & Comprendre et Michel Berry, fondateur de la série Gérer & Comprendre figurent parmi les intervenants de cet évènement.

Le master Audiovisuel, Journalisme et Communication Scientifiques de l’université Paris Cité a aussi fêté ses 40 ans. J’ai participé à cette journée en tant que diplômée d’ICST (Information Communication Scientifique et Technique).  L’histoire et des souvenirs de formations ont été alors partagés. Par ailleurs, une table ronde sur le journalisme scientifique animée par Agnès Vernet, vice-présidente de l’AJSPI (Association des journalistes scientifiques de la presse d’information) a réuni François Lassagne, rédacteur en chef à Pour la Science, Cyrille Vanlerberghe, rédacteur en chef Sciences et Médecine au Figaro, Yves Sciama, journaliste scientifique indépendant et Cécile Dumas, journaliste, autrice, réalisatrice de documentaires de l’agence Look at Sciences. En outre, des films réalisés par des diplômés de la filière ont été diffusés dans l’auditorium.  Enfin, des anciens diplômés ont témoigné sur leurs parcours et leurs expériences professionnelles devant un public nombreux : soit en présentiel ou en distanciel.